11 mars 2019,
Le 26 février dernier, le bureau nantais organisait la seconde édition des Cel’TALKS. Après « l’esprit d’équipe », abordé en septembre 2018, nous avons choisi le thème de la « gestion de crise » pour ce nouvel évènement. Pour rappel, il s’agit de notre nouveau format d’évènement : des mini-conférences réunissant clients, consultants et partenaires autour de deux intervenants, traitant d’une même thématique, sous des angles différents.

Les points de vue d’un médecin et d’un marketer

Nous avons donc cette fois-ci eu la chance d’écouter, d’une part, Romain Dumont, anesthésiste urgentiste au CHU de Nantes. Il nous a captivé avec son expérience de la gestion de crise en milieu hospitalier, et plus particulièrement au sein du service des urgences. D’autre part, c’est la gestion de crise sur les réseaux sociaux que Patricio Hervas, consultant en stratégie et marketing digital, nous a présenté. Il nous a expliqué comment des sujets mal gérés peuvent très rapidement devenir « brûlants » et causer des dommages conséquents pour les entreprises.

Des prises de conscience

Lors du moment d’échanges qui a suivi les deux mini-conférences, les participants à cet évènement ont pu partager leur ressenti et expériences. Face à ces témoignages d’experts,
tous, à leur échelle, ont admis que la gestion de crise est souvent mal mise en œuvre dans leurs organisations et que des améliorations sont probablement à apporter. Finalement, quelqu’un n’ayant jamais connu la crise ne mesure pas assez l’importance d’une préparation de la gestion de crise. Ces nouveaux Cel’TALKS leur auront sans doute permis de s’en rendre compte à temps !

Des passerelles inspirantes

Malgré des milieux professionnels très éloignés, il a été fascinant de voir comment nos deux intervenants se sont rejoints sur la manière de traiter une crise. Pour tous les deux, la clé
pour ne pas succomber à des évènements critiques réside dans la préparation des équipes et la simulation (l’entrainement). Ces étapes sont toutefois bien souvent négligées par les organisations, par faute de temps et de moyens. Elles sont pourtant indispensables pour que les équipes développent des réflexes qui diminueront les effets et les dommages lors de situations critiques. C’est également grâce à l’exercice que des manques ou des failles dans les processus sont détectés et peuvent être corrigés, pour un coût moindre que si elles se produisaient lors d’une catastrophe.