Quel rôle jouer pour contribuer à rendre le secteur tertiaire financier plus vertueux ?

Nous évoluons depuis quelques années dans un contexte socio-économique en tension. La lente prise de conscience collective sur les questions de responsabilité sociale, sociétale et environnementale des entreprises, semble venir renforcer un phénomène de « finance bashing » déjà bien installé depuis la crise financière de 2008.


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NOS EXPERTS DÉCRYPTENT LE SUJET POUR VOUS


Ces phénomènes sont difficiles à mesurer de manière objective. On peut cependant noter que les récents sondages d’opinion montrent une méfiance croissante envers les institutions financières, ainsi qu’une attente plus forte de leur part en matière de RSE. Elles sont de plus en plus incitées à adopter des pratiques durables et à intégrer des considérations sociales et environnementales dans leur stratégie. En parallèle, nous sommes également nombreux(ses) aujourd’hui à mener des réflexions individuelles sur le sens de nos missions professionnelles et à se questionner sur l’alignement entre nos actions et nos valeurs.

Dans ce contexte, conseiller et accompagner les acteurs de la finance et de l’assurance a-t-il un sens ? Quel rôle un cabinet tel que Celencia, spécialisé dans le conseil en transformation, peut-il jouer pour contribuer à rendre le secteur du tertiaire financier plus vertueux ? Comment embarquer ses collaborateurs et collaboratrices autour de cet enjeux majeur ?


L’opinion publique réclame des engagements forts de la part des entreprises en matière de RSE

Selon une enquête menée par le cabinet Deloitte en 2021 auprès de plus de 2 000 consommateurs en France, 71% des répondants considèrent que les entreprises ont une responsabilité sociale importante. 55% des sondés quant à eux, pensent que les institutions financières ont un rôle majeur à jouer dans la transition écologique. En outre, 56% des répondants estiment que les entreprises devraient rendre des comptes sur leur impact environnemental et social, y compris les acteurs financiers.


Des évolutions lentes mais notables dans le tertiaire financier

Pourtant dans ce contexte de perte de sens, voire de défiance vis-à-vis des institutions financières, force est de constater que les initiatives RSE sur le marché financier commencent à se multiplier.

En voici deux exemples tangibles :


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BNP Paribas a lancé un plan d’action pour la transition énergétique, visant à réduire son empreinte carbone de 50% d’ici 2030, et à mobiliser 15 milliards d’euros pour le financement de projets durables en 2020. Selon son rapport annuel RSE 2020, la banque a également atteint un taux d’émission de gaz à effet de serre de 31,9 tonnes équivalent CO2 par million d’euros de chiffre d’affaires. Soit une réduction de 46,7% par rapport à 2012.


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La Caisse des Dépôts et Consignations a lancé quant à elle une initiative RSE appelée «Plan climat», qui vise à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, et à mobiliser 13 milliards d’euros par an pour le financement de projets durables. Selon son rapport annuel RSE 2020, la caisse a également atteint un taux d’émission de gaz à effet de serre de 25,7 tonnes équivalent CO2 par million d’euros de chiffre d’affaires. Soit une réduction de 44% par rapport à 2010.


Et chez Celencia comment cela se traduit-il concrètement ? Quels sont nos leviers d’actions ?

Celencia commence à réaliser des missions à impact RSE chez ses clients : création d’un outil pour mesurer les risques Environnementaux, Sociétaux et Gouvernementaux (ESG) chez ARKEA ou bien encore l’évolution des parcours client professionnels et entreprises chez BPCE-SI, permettant de caractériser le financement de la transition écologique.

Pour prendre la mesure des transformations qui s’opèrent, nous avons donné la parole à celles et ceux chez Celencia qui abordent déjà ces questions de RSE avec nos clients.


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La vision de Sophie, actuellement en mission à la Direction des Risques du Crédit Mutuel ARKEA sur le périmètre ESG.

« C’est l’une des missions où j’ai le sentiment d’avoir le plus d’impact. Ce que je fais aujourd’hui aura assurément des conséquences positives pour des milliers de personnes. A mon niveau, j’entrevois déjà les répercussions pour nous en tant que citoyen et consommateur » affirme fièrement Sophie Le Roy, Consultante sénior et Responsable de mission à Brest. Elle accompagne la Direction des Risques du Crédit Mutuel Arkea sur le cadrage d’un nouveau programme autour des risques géographiques liés aux produits financiers du groupe. 

 « Il est nécessaire de jouer sur les flux financiers, pour avoir une influence macro sur les transitions de la société, en matière de lutte contre le réchauffement climatique. La bonne nouvelle, c’est que les acteurs du secteur, ont pleinement conscience que c’est aussi au monde bancaire d’être moteur. Je trouve cela rassurant, les choses bougent. Peut-être plus lentement que dans d’autres secteurs, mais ça évolue, c’est une certitude ! Celencia doit être au cœur de ces transitions pour accompagner ses clients et prospects, afin de les outiller avec de vraies méthodologies, pour pérenniser et assurer le succès de ces projets d’avenir » explique-t-elle avec conviction.

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La vision de Guillaume, actuellement en mission au sein de l’équipe projet Domaine crédit professionnel chez BPCE SI.

Guillaume Le Toux, Consultant confirmé à Nantes, intervient chez BPCE SI (résultant de la fusion des entités informatiques des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne, du pôle Solutions et Expertises Financières et du pôle Assurances du Groupe BPCE) sur l’adaptation des outils existants BP et de la création d’un référentiel commun établi sur la base de la taxonomie européenne*. Le projet a pour but de développer des fonctionnalités au sein des SI respectifs pour permettre de mieux caractériser les objets financés et valoriser les prêts « green ».

« Notre travail a du sens. Même si l’on est encore loin du client final, l’adaptation de l’outil de Vente de Crédit d’Équipement, permet d’encourager la prise de conscience des différentes parties prenantes et de valoriser les investissements vertueux, d’un point de vue RSE. Si la taxonomie concerne les entreprises, les états et les acteurs financiers, à mon échelle, cette mission fait évidemment réfléchir sur mes comportements de consommateurs. » avoue Guillaume.

*La taxonomie européenne désigne la classification des activités économiques ayant un impact favorable sur l’environnement. Son objectif est d'orienter les investissements vers les activités « vertes »

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La vision de Chloé, actuellement en mission pour la DIAN, distributeur-réparateur de véhicules industriels Scania.

Selon Chloé Gaborit, responsable de missions au sein de la Smart Place nantaise, les leviers d’actions à notre disposition ne manquent pas. En commençant par Nimeo, solution innovante sur laquelle nous pourrions nous appuyer, pour conseiller à nos clients et prospects de réaliser un diagnostic de maturité de leur entreprise sur ces questions de Responsabilité Sociétale des Organisations.

Par ailleurs, forts de nos missions menées auprès de structures d’autres secteurs, à l’image de la DIAN qu’elle accompagne sur la déclinaison des valeurs et du plan d’actions RSE, nous pourrions aussi orienter nos actions de conseil auprès des acteurs du tertiaire financier afin de mieux répondre à ces enjeux d’actualité.

« Je suis convaincue qu’à notre échelle, au travers de nos missions, de nos expertises et de la confiance que nos clients nous portent, nous pouvons œuvrer concrètement. Et même devenir influents pour que le secteur du tertiaire financier soit plus vertueux ! L’engagement cette année du cabinet au sein de la Convention des Entreprises pour le Climat est un très bon signal » explique Chloé.

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En conclusion - Parole à Sylvain Morlier, Responsable du chantier RSE au sein du cabinet.

Depuis sa création, Celencia a opté pour une croissance durable et a mis en place une démarche RSE poussée, qui lui a notamment permis d’obtenir une labellisation Lucie 26000 et une médaille d’argent Ecovadis.

Au-delà de ses ambitions internes et comme évoqué précédemment, Celencia s’engage déjà auprès de ses clients dans leurs réflexions et leurs démarches RSE et nous devons poursuivre durablement nos initiatives pour être un acteur du conseil influent en la matière.

Les acteurs du tertiaire financier doivent s’adapter à un marché de plus en plus exigeant en termes de RSE, de démarches environnementales et d’éthique. Les récentes accusations portées contre l’un des principaux acteurs bancaires français, pour financement de la déforestation au Brésil en sont la preuve.

D’un point de vue réglementaire, la loi les contraint à évoluer en imposant plus de transparence et une gestion pointue des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). D’un point de vue environnemental, les entreprises du tertiaire financier doivent réduire leur impact sur l’environnement en adoptant des pratiques durables et en finançant des projets verts. Sur le volet social enfin, elles doivent renforcer la satisfaction de leurs employés, pour fidéliser des talents toujours plus soucieux d’évoluer dans des structures socialement responsables.

Au regard de ces multiples défis qui attendent nos clients, nul doute que Celencia a un rôle majeur à jouer auprès de ses clients dans la définition, le suivi de leurs engagements et dans leur transformation. Notre participation à la Convention des Entreprises pour le Climat nous donne des clés pour activer les leviers nécessaires à l’atteinte de ces objectifs.

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